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Le Project Madagascar


La première étude sur les baleines d’Omura en pleine nature !

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Le Project Madagascar


La première étude sur les baleines d’Omura en pleine nature !

En 2013, une équipe de biologistes menée par le Dr Salvatore Cerchio a fait une découverte incroyable au large des côtes Nord-Ouest de Madagascar : La première population pouvant être étudiée de la rare et méconnue baleine d’Omura, rencontrée au large de l’île de Nosy Be.

Le Dr Cerchio a mené des recherches sur les cétacés à Madagascar depuis 2004, et plus particulièrement sur les dauphins côtiers et la diversité des cétacés dans la région de Nosy Be depuis 2007. Le travail sur les baleines d’Omura a débuté en 2013, quand le Dr Cerchio et son équipe ont croisé le chemin d’étranges baleines à fanons lors d’une mission pour documenter la diversité des cétacés dans la région de Nosy Be. Au début, suite à quelques brèves rencontres, ils imaginaient se trouver en présence de baleines de Bryde… erreur banale. Les rencontres se multipliant, ils ont pris conscience que cette baleine avait quelque chose de spécial. L’analyse génétique de quelques échantillons leur a confirmé qu’il s’agissait bien de baleines d’Omura.

Depuis, l’équipe du Dr Cerchio a publié la première étude scientifique sur l’écologie et le comportement de cette espèce dans le journal Royal Society Open Science.

Le travail se poursuit à travers une collaboration internationale entre le New England Aquarium, l’association malgache Les Baleines Ass’eau, et le Centre National de Recherche Océanographique (CNRO) de Madagascar. En 2015, les missions de terrain ont été financées par la US Marine Mammal Commission. ; La recherche de fonds se poursuit afin de pouvoir financer les prochaines recherches.

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Le Site de Recherche


La base pour le travail de terrain

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Le Site de Recherche


La base pour le travail de terrain

Nosy Be est une île située au Nord-Ouest de Madagascar, et signifie littéralement Grande (Be) Ile (Nosy). C’est un endroit spectaculaire, vert et luxuriant, situé dans la ceinture tropicale du pays, avec des montagnes et de longues côtes bordées de rochers, des plages de sable blanc et un chapelet d’îles dispersé aux alentours. Tous ces atouts en font l’un des hot spot touristique de Madagascar.

La première mission de terrain a été conduite depuis Nosy Iranja (l’île aux tortues), à l’intérieur de l’Aire Marine Protégée (MPA) d’Ankivonjy. La mission d’évaluation de la biodiversité des cétacés par le Dr Cerchio a contribué à l’établissement des limites de recherches dans les MPA d’Ankivonjy et Ankarea. En 2015, afin de se rapprocher des sites de forte concentration des baleines d’Omura observées lors de la saison 2013/2014, c’est Nosy Sakatia (l’île aux orchidées) qui a accueilli l’équipe de chercheurs.

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LES METHODES DE TERRAIN


Les principes de la collecte de données

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LES METHODES DE TERRAIN


Les principes de la collecte de données

Le projet Madagascar sur les baleines d’Omura repose sur différentes méthodes pour étudier la biologie de cette espèce de manière intégrée.

Photos d’indentification (Photo ID) – Tout comme la plupart des cétacés, les baleines d’Omura peuvent être identifiées par des signes distinctifs naturels : Forme de la dorsale, coupures et cicatrices, la flamme côté droit, les chevrons sur les 2 flancs, … Les re sightings (quand la baleine a été prise en photo d’une année à l’autre) permettent d’estimer la concentration de la population, ainsi que de définir les mouvements et la diversité des individus.

Les biopsies – Devenu routine lors les recherches sur les grands et petits cétacés, de petits morceaux de peau sont collectés, de manière indolore, grâce à des fléchettes de biopsie tiré avec une arbalète ou un fusil à air comprimé. Ces échantillons de peau permettent l’analyse pour la phylogénétique, la génétique des populations et l’écologie moléculaire (paternité, parenté). De plus, nous utiliserons un isotope stable afin de comprendre comment et de quoi se nourrissent ces baleines.

Bio-acoustique – Nous utilisons à la fois des hydrophones mobiles et des hydrophones immergés sur la durée pour collecter un maximum d’enregistrements de vocalisations. Ces enregistrements sont utilisés pour apprendre et connaitre les vocalisations des baleines d’Omuras et leurs comportements en phase de reproduction, ainsi que pour détecter leur présence à l’intérieur des zones de recherche grâce à des Contrôle Acoustique Passifs (Passive Acoustic Monitoring, PAM)

Collecte de plancton et de matière fécale – Nous utilisons des filets pour collecter du plancton, ainsi que échantillons de matière fécale, dans les zones où les baleines viennent se nourrir. Ces échantillons nous permettront de comprendre de quoi se nourrissent ces baleines grâce à l’identification des animaux récoltés et l’analyse de biotopes stables.